Alexandre Jollien Et Sa Famille
Alexandre Jollien Et Sa Famille – Le meilleur moyen de connaître cet homme authentique est de lire son Traité de la désertion paru en 2012. Comme porte-bonheur pour ses pensées, il devrait le poser sur sa table de chevet.
Un art de vivre pour affronter les aléas du quotidien est expliqué avec humour et profondeur dans Petit Traité d’Abandon, paru en 2012. Avec sa promesse de bonheur pour tous, ce guide piquera votre intérêt en l’examinant à la lumière de votre propre vie intérieure.
La ligne “Bouddha n’est pas Bouddha, et c’est pourquoi je le nomme Bouddha” du Sutra du Diamant apparaît fréquemment dans ce livre. Quand quelqu’un dit “la douleur n’est pas la souffrance, alors j’appelle ça la souffrance”, j’ai du mal à y croire”.
Cela me redonne la santé et me donne de l’espoir. En même temps, c’est un exploit époustouflant. La souffrance est incontestablement présente, mais nous ne vous y attardez pas.
Un thème important de ce livre est que l’amour inconditionnel est le seul remède pour combattre la maladie et le handicap : « L’amour inconditionnel n’est pas une tolérance absolue.
Il s’agit d’être gentil avec le moment présent. Mettez le passé dans le passé. La souffrance peut être une source de joie, ironiquement. Une anecdote tirée de son quotidien avec ses enfants, « Je ne peux pas ouvrir un yaourt comme les autres », est l’un des exemples favoris d’Alexandre Jollien pour illustrer son propos.
Mon fils de six ans doit effectuer cette tâche. Cependant, il est étonnant de voir à quel point le sentiment de douleur peut être proche de celui de la joie et du contentement. Du fait de mon incapacité à déballer le yaourt, j’ai ressenti un lien indéniable avec mon fils.
Alexandre Jollien, né en Suisse en 1975, est atteint d’athétose depuis qu’il a été étranglé par le cordon ombilical. Par conséquent, il a passé la majeure partie de sa vie dans un centre de réadaptation pour handicapés.
La paralysie cérébrale est une condition débilitante qui affecte l’écrivain et le philosophe. Son éducation n’a pas été tout à fait idyllique. Fait insolite : Alexandre se souvient bien du combat qu’il a dû mener enfant pour faire ses premiers pas dans les couloirs blancs de l’institut.
Il est difficile pour les spécialistes de dire quel est son potentiel à cause de son discours erratique et de ses mouvements incontrôlables. Ses parents, en revanche, sont d’une aide infaillible.
Chaque week-end, Alexandre est fou de joie de les croiser. Par conséquent, retourner à l’institut un dimanche soir est une expérience pénible. Cependant, il y a eu de merveilleuses interactions qui resteront avec lui pour le reste de sa vie, comme détaillé dans son premier livre de 1999, Éloge de la faiblesse.
Au fil des ans, les jeunes de l’institut ont développé une affinité naturelle entre eux. La lutte quotidienne d’Alexandre pour surmonter son handicap est atténuée par ce lien social qui l’aide à se concentrer sur les aspects positifs de sa vie plutôt que sur les aspects négatifs.
Parmi les événements les plus poignants de sa vie, Alexandre Jollien se souvient de ce qu’il a ressenti lorsqu’un de ses camarades en détresse vient de lui demander s’il allait bien. Jérôme, d’un regard perçant, m’observait attentivement de l’autre côté de la pièce.
“Caa bva” m’a-t-il crié une fois, avec un effort surhumain, de sa voix faible. A ce jour, l’idée que Jérôme pense à mes petits soucis me bouleverse encore. “Son soutien total” Pour se protéger, Alexandre entre en école de commerce en 1993.
Le jeune homme et un ami se retrouvent un jour par hasard dans une librairie. Il apprend la philosophie en lisant. Ainsi commença son histoire d’amour avec le philosophe qui allait jouer un rôle important dans sa vie.
Soudain, le futur auteur se rend compte qu’il doit consacrer le reste de son temps et de son énergie à étudier la philosophie à plein temps. Dans sa jeunesse, il a été captivé par les écrits de Socrate, Spinoza et saint Augustin, entre autres.
Il faut viser à vivre mieux plutôt que chercher à vivre mieux » est sa citation socratique favorite lors de cet apprentissage. A 22 ans, Alexandre Jollien s’inscrit au Lycée de la Planta à Sion, en Suisse, pour poursuivre ses études.
Ses études littéraires se poursuivent ensuite à l’université de Fribourg. Le jeune étudiant se lance dans l’écriture avec courage car il est déterminé à consacrer toute sa vie à la philosophie.
Chaque jour, son handicap le fait souffrir d’un épuisement sévère. Il est fréquemment amené à dicter son travail. Au mépris de son karma, Alexandre décide de passer un test de QI dont les résultats sont irrévocables. Les parents d’Alexandre sont informés par les experts de l’institut que leur fils a le QI le plus bas de tous les jeunes de son âge.
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